[Septembre 2019, Chili] Attaques incendiaires contre des arènes de rodéo
Via Noticias de la Guerra Social
Au petit matin du 7 septembre 2019, un incendie s’est déclaré dans la commune de Curacaví, dans la région métropolitaine, alertant les pompiers et la police.
L’incendie provenait de la medialuna [NdT: arène de rodéo chilien] située dans le stade Julio Riesco, un lieu destiné à la torture des animaux lors du rodéo pendant les festivités nationales de septembre. L’incendie criminel a attaqué et détruit un secteur stratégique de cette infrastructure, à savoir : la zone des “atajadas” et la “caceta” où se trouvent les jurys.
Le maire de Curacaví lui-même, Juan Pablo Barros Basso, a déclaré que la zone incendiée correspondait à : “des points critiques où les dégâts génèrent un effet plus important, et empêchent l’utilisation de la médialuna”.
Des tracts ont été trouvés dans la zone, indiquant : “Plus de rodéos. Empathie, conscience et réaction. Nous luttons pour celleux qui ne peuvent pas parler”.
Il convient de noter que cet espace était totalement inutilisable pour les immondes célébrations nationales du 18 septembre et, bien sûr, la torture des animaux.
Via Noticias de la Guerra Social
Aux premières heures du 14 septembre, un nouvel incendie a détruit une grande partie des infrastructures utilisées pour la torture des animaux pendant les fêtes nationales.
Cette fois, le feu a brûlé dans la medialuna de Paredones, consumant une grande partie des galeries et un stand. Le feu a été rapidement pris en charge par les pompiers et les carabineros [NdT: policiers militaires chiliens], qui ont confirmé le caractère intentionnel de l’incendie, mais ont souligné qu’aucune preuve n’avait été trouvée sur place.
Il convient de noter que même si cette medialuna n’avait prévu aucune activité pour ce jour férié, l’attaque a suscité l’inquiétude de la Fédération nationale de rodéo du Chili, dont le directeur, Felipe Soto, a déclaré : “C’est inquiétant parce que passer d’une manifestation [NdT: sous-entendue pacifique, contre le rodéo] à l’incendie d’un enclos, c’est évidemment une escalade majeure. Cela est inquiétant et nous maintient en alerte. Notre organisation, tant la Confédération du Rodéo que les fédérations qui pratiquent ce sport, n’ont pas la capacité d’anticiper ce genre de situation, nous sommes donc sans défense.”